Mon chien stupide – Yvan Attal
Date de sortie : 30 octobre 2019
Résumé :
Henri est en pleine crise de la cinquantaine. Les responsables de ses échecs, de son manque de libido et de son mal de dos ? Sa femme et ses quatre enfants, évidemment ! A l’heure où il fait le bilan critique de sa vie, de toutes les femmes qu’il n’aura plus, des voitures qu’il ne conduira pas, un énorme chien mal élevé et obsédé, décide de s’installer dans la maison, pour son plus grand bonheur mais au grand dam du reste de la famille et surtout de Cécile, sa femme dont l’amour indéfectible commence à se fissurer.
Ce que j’en ai pensé :
Il y a quelques années j’ai vouée un culte à la beat generation avec pour chef de fil Jack Kerouac et ses petits potes Allen Ginsberg, William Burroughs puis j’ai découvert Charles Bukowski et ses potes à lui dont John Fante. Ça a été un vrai coup de cœur littéraire. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Tout simplement parce que ce film est une adaptation du roman de John Fante du même nom, Mon chien stupide. J’avais beaucoup aimé le cynisme et l’autodérision de l’auteur.
Quelle bonne surprise de retrouver ces deux choses dans le film. Yvan Attal s’approprie le roman pour en faire une oeuvre plus universelle bien que l’adaptation soit aussi très personnelle. Ce film est drôle, grinçant, tendre, mordant, déjanté, subtil, touchant. Les personnages sont très attachants. Le personnage principal, Henri est insolant et cynique comme ce n’est pas permis mais il s’interroge avec humour et autodérision sur le temps qui passe, l’usure des sentiments, la paternité, la difficulté à concilier vie d’artiste et vie de famille.
Cette comédie noire dresse un portrait drôle et féroce de la vie de famille. La vie d’un chiant et son chien.
Une note : 8/10
Animal Lecteur 