Le phénomène...

Pisteurs d’étoiles

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    Dans mon bourg Alsacien (Obernai), du 26 avril au 4 mai il y a eu le festival Pisteurs d’étoiles pour sa 24ème édition. Ce sont des spectacles de cirque (jonglerie, acrobaties, histoires contées, représentations cinématographiques…) qui s’exposent dans la rue ou sous des chapiteaux, avec certaines représentations gratuites.

    Cela faisait quelques années que je n’y avais pas été et cette fois j’en ai pris plein les yeux. Nous avons choisi un spectacle appelé La DévORée de la compagnie Rasposo, ça se passait sous chapiteau et c’était magique.

     Voici le descriptif du spectacle :

    La compagnie Rasposo propose un travail autour de l’image de la femme de cirque et de ce qu’on peut palper de sa féminité vulnérable.

    Elle sublime ses aspects changeants de puissante et résistante amazone, de femme fatale, ou d’icône inaccessible. Rasposo a cherché les points de rencontre entre la « femme de cirque » et le mythe de Penthésilée. Celles-ci sont toujours en équilibre entre la volonté de combattre à tout prix et celle de se laisser atteindre. Traquer leur faiblesse, leur orgueil, leurs passions dévorantes, leur renoncement.
    Rasposo crayonne un désarroi insolent qui reflète une sorte d’effritement inéluctable de toute conviction, un mélange de désinvolture et de tragique, une lucidité impertinente et désabusée.
    Les musiciens de la compagnie accompagnent par des morceaux aux influx nerveux, les artistes circassiens qui traduisent, par la mise en danger de leur corps, cette instabilité tragique, pour naviguer entre l’univers cru et charnel des tableaux de Francis Bacon et la sophistication ornementale et symbolique de ceux de Gustav Klimt.

     Le spectacle était à la fois drôle et touchant, criant de vérité et de sens quant à l’amour et aux émotions qu’il provoque. L’amour c’est drôle, c’est beau, c’est plein de paillettes, parfois c’est brutal, instable, doux, douloureux, c’est bestial, c’est parfois violent, mais c’est tout le temps beau. Le tout c’est de garder l’équilibre. Il renvoie à l’univers du cabaret burlesque et j’ai immédiatement était conquise par les costumes.

   Sur scène il y avait 3 femmes en tenues à paillettes, un homme qui essaie de séduire ces femmes à tour de rôle, un homme maquillé qui fumait des Vogues, une chanteuse, deux musiciens, un petit chien blanc, un jack russell et 3 lévriers russes. A la fois, comédiens, danseurs, acrobates, funambules, ils étaient émouvants et ont réussis à nous embarquer dans leur monde onirique parfois dérangeant mais tout le temps émouvant.

 

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